samedi 28 mars 2020

Réponses immunitaires 3 APIC

Chapitre 4:                    Réponses immunitaires

Situation problème

Les agents pathogènes, bactérie, virus... présent dans le milieu environnant sont capables de franchir les barrières de l'organisme et déclencher des maladies. l'organisme est doté d'un système immunitaire.qui lui permet de se défendre pour conserver son intégrité.
   QUELS SONT LES MOYENS ET LES MÉCANISMES DE DÉFENSE DE L'ORGANISME ?

I -  Qu'est ce que l'immunité naturelle et comment se fait- elle?

  1  -Les barrières naturelles de l'organisme.

       Malgré la présence des agents pathogènes dans notre environnement; le corps humain  est doté des barrières naturelles qui les empêchent de pénétrer dans son intérieur . Elles sont de deux types:
       Barrières mécaniques: qui sont la peau, les cheveux et les muqueuses des parois internes des voies respiratoires, digestives et uro-génitales.
       Barrières chimiques : se sont des sécrétions contenant des substances chimiques qui tuent les micro-organismes, comme la sueur les larmes la salive les sécrétions de l'estomac et de vagin..

    2 - Réponse immunitaire naturelle 

          Suite à une lésion ou brûlure de la peau ( plaie),les microbes pathogènes ( agents étrangers ) pénètrent dans l'organisme et y trouvent des conditions favorables qui favorisent leur multiplication c'est l'infection. 
           la réponse immunitaire naturelle se fait par une réaction inflammatoire locale et la phagocytose 

               a- Réponse inflammatoire locale.


           TP18 : La réaction inflammatoire, un exemple de réaction ...
             Document 1  PLAIE 

Un schéma d'interprétation à compléter.
 document 2 pénétration des bactéries

Les réactions immunitaires - Cours SVT 3ème collège | Vive les SVT !
  document 3 réponse inflammatoire


   Au niveau de l'infection, l'organisme  manifeste une réaction inflammatoire locale qui se caractérise par la rougeur, le gonflement, la douleur et l'augmentation de la la température.
la rougeur est due à la dilatation des vaisseaux sanguins au niveau de la zone infectée.
le gonflement est apparue suite au passage de plasma du sang vers la zone infectée où il y a des agents étrangers.
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       b- Phagocytose


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Attirés sur les le lieu d'infection, les polynucléaires et les macrophages  ( globules blancs)  sortent des vaisseaux sanguins vers la zone contaminée, absorbent, digèrent les bactéries et expulsent leurs débris , c'est la phagocytose.  Ces globules blancs sont appelés donc les phagocytes.

  REMARQUE:
   les leucocytes  ( globules blancs) sont des cellules immunitaires, ils sont de trois types: les polynucléaires ( granulocytes) , les lymphocytes et les monocytes (macrophages).
   les polynucléaires et les macrophages réalisent la phagocytose. 
 Conclusion:
L'immunité naturelle est locale,  non spécifique et rapide et innée.
 -   Locale :   elle à lieu dans la zone infectée.
 -   Non spécifique:   elle détruit et élimine tous les types de microbes sans distinction.
 -   Rapide et immédiate:    elle se fait directement suite à l'infection (dans un plaie).
  -  Innée : elle se trouve dans l'organisme depuis sa naissance. 

II- Qu'est ce que l'immunité acquise et quelles sont ses caractéristiques?
( A ne pas écrire)
A - IMMUNITÉ HUMORALE


Un antigène, est un corps étranger à l’organisme qui induit à une réponse immunitaire.il peut s’agir d’un microbe, comme un virus une bactérie ou un champignon….
Le sérum est un liquide issue de la filtration du sang coagulé. Il est dépourvu des cellules sanguines et contient des anticorps.
1-     Réponse immunitaire spécifique à médiation humorale  
Exercice intégré :
Après avoir injecté à des cobayes la bactérie responsable du tétanos, on détecte dans leur sang une substance responsable des troubles de la maladie, appelée toxine tétanique. La bactérie et la toxine tétanique comme tout autre élément étranger, sont appelés antigènes. La plupart des cobayes meurent, mais on remarque que certains survivent. On pratique une analyse de sang chez les cobayes survivants dont les résultats sont donnés dans le document ci-dessous. On constate alors que la quantité de lymphocytes B (une catégorie de leucocytes) est en forte augmentation et la présence d'une nouvelle molécule(les anticorps) qui apparaît dans le sang.


Variation de la concentration de toxine tétanique et de la concentration d'anticorps anti-tétanique (en UA) en fonction du temps (en jour)


1. Décrivez l'évolution de la quantité de toxines tétaniques après l'infection par le bacille du tétanos.

La quantité de toxine tétanique augmente pendant les 6 jours qui suivent l'injection. Ensuite, elle diminue légèrement (lentement).

2. Décrivez l'évolution de la quantité d'anticorps après l'infection par le bacille du tétanos.

La quantité d'anticorps augmente à partir du 5 ème jour après l'injection.

3. Proposez une hypothèse pour la cause de l'apparition des anticorps dans le sang et leur production.


On peut penser que c'est l'augmentation de la quantité de toxine qui provoque l'apparition des anticorps au bout de 5 jours.

4. déduire une caractéristique de cette réponse concernant l'apparition des anticorps 5 jours après l'infection.

La réponse immunitaire humorale est lente ( contraire de rapide)

5- quelle est la relation entre les lymphocytes B et les anticorps?

Les lymphocytes B produisent des anticorps.

Exercice intégré :
Pour déterminer les caractéristiques de l’immunité spécifique humorale, le tableau ci-dessous présente une série d’expériences effectuées sur des groupes de souris. Les bacilles tétaniques et les bacilles diphtériques sont des bactéries pathogènes.


1- expliquez le résultat de chaque expérience (de chaque lot).
-L'expérience sur le lot A montre que la toxine produite par le bacille tétanique est mortelle en l'absence de traitement. 
L'expérience menée sur le lot B montre que le sérum d'un animal qui a été infecté par le bacille tétanique mais qui a guéri permet d'empêcher la toxine tétanique d'exercer son action mortelle lorsqu'elle est injectée à une souris. 
  donc le sérum de l'animal guéri de tétanos contient des anticorps dirigés conte la toxine tétanique injectée à la souris. c'est pour cela la souris reste vivante. , cela confirme qu'il s'agit d'une réaction à médiation humorale.
- L'expérience sur le lot C :la souris est morte car le sérum d'un animal n'ayant jamais eu du tétanos ne contient pas des anticorps spécifiques à la toxine tétanique. donc immunité spécifique.
le lot D : Le sérum d'un animal contient des anticorps dirigés conte la toxine tétanique et non contre la toxine diphtérique c'est pour cela la souris est morte. donc l’expérience confirme que l'immunité est spécifique  
 
2- déduire les propriétés de cette réponse immunitaire
immunité humorale est spécifique et acquise.



2 – Étapes de la réponse immunitaire humorale.


COMPLEXE  IMMUN

La réponse immunitaire humorale se fait par une succession d'événements:
-Reconnaissance de l'antigène par un lymphocyte B spécifique
-Prolifération clonale c'est à dire multiplication du lymphocyte B spécifique à l'antigène
-Différenciation des lymphocytes B en plasmocytes ( lymphocytes B sécréteurs des anticorps)
-Formation du complexe immun ( complexe antigène-anticorps) assurant la neutralisation des de l'antigène.
- Phagocytose de complexe immun par les macrophage.

3- Conclusion
L'immunité humorale ou immunité à médiation humorale ou immunité à voie humorale est une réponse immunitaire qui se fait par des anticorps qui neutralisent les antigènes. Les anticorps sont sécrétés par les plasmocytes (les lymphocytes B sécréteurs des anticorps) . 
la réponse immunitaire humorale est spécifique, lente, acquise; et elle a une mémoire immunitaire .
Spécifique car elle cible un type déterminé d'antigène.
Acquise (adaptative) : elle est acquise suite au contact avec des antigènes.
Lymphocyte B (LB) mémoire garde les informations sur l'antigène. si cet antigène infecte une nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup rapide. Son rôle donc c'est de protéger l'organisme contre une attaque ultérieure de même antigène.


(à écrire) 

(II- Qu'est ce que l'immunité acquise et quelles sont ses caractéristiques?



Un antigène, est un corps étranger à l’organisme qui induit à une réponse immunitaire.il peut s’agir d’un microbe, comme un virus une bactérie ou un champignon….
Le sérum est un liquide issue de la filtration du sang coagulé. Il est dépourvu des cellules sanguines et contient des anticorps.
1-     Réponse immunitaire spécifique à médiation humorale  
    
                    a- les étapes de la réponse immunitaire humorale (voir dessin ci dessus)

La réponse immunitaire humorale se fait par une succession d'événements:
-Reconnaissance de l'antigène par un lymphocyte B spécifique
-Prolifération clonale c'est à dire multiplication du lymphocyte B spécifique à l'antigène
-Différenciation des lymphocytes B en plasmocytes ( lymphocytes B sécréteurs des anticorps)
-Formation du complexe immun ( complexe antigène-anticorps) assurant la neutralisation des de l'antigène.
- Phagocytose de complexe immun par les macrophages.
                   b-  Conclusion
L'immunité humorale ou immunité à médiation humorale ou immunité à voie humorale est une réponse immunitaire qui se fait par des anticorps qui neutralisent les antigènes. Les anticorps sont sécrétés par les plasmocytes (les lymphocytes B sécréteurs des anticorps) . 
la réponse immunitaire humorale est spécifique, lente, acquise; et elle a une mémoire immunitaire .
Spécifique car elle cible un type déterminé d'antigène.
Acquise (adaptative) : elle est acquise suite au contact avec des antigènes.
Lymphocyte B (LB) mémoire garde les informations sur l'antigène. si cet antigène infecte une nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup rapide. Son rôle donc c'est de protéger l'organisme contre une attaque ultérieure par le même antigène. )


B-  IMMUNITÉ CELLULAIRE 
 A NE PAS ECRIRE 
Leçon : ( a ne pas écrire)
En plus de l’immunité à médiation humorale (production des anticorps), il y a une autre réponse immunitaire en cas d’infections par des virus (virus de la grippe , VIH…), ou par des bactéries intracellulaires (comme les bacilles de koch responsable de la tuberculose) ou en cas de présence des cellules cancérigènes ou d’une façon générale la présence des cellules infectées.
Quelle est cette immunité et comment se fait-elle ?  
Voir le document 1 page 126 manuel de l’élève.
Lisez le document et répondez à ces questions
Comment expliquer les résultats des expériences ?
Comment se fait cette immunité ?
Voir document n 2  page 126  manuel de l’élève
Quelles sont les cellules immunitaires qui interviennent dans cette immunité ? et comment agissent elles ? et comment s’appellent-elles ?
Document 3 page 126 manuel de l’élève. Et document 5 page 127 .
Comment est-ce que les lymphocytes T sont activées ? et quelles sont les étapes de cette immunité

Expérience:
 Au début de l’expérience, des lymphocytes T ont été prélevés dans la rate d’une souris saine S, ils  sont appelés : Lymphocyte T de la souris S avant l’injection de LCM.
Ensuite la même souris S est injectée par le virus LCM pathogène responsable de la méningite, une maladie qui détruit les méninges (Les méninges sont les membranes qui enveloppent le système nerveux central : encéphale et moelle épinière). Après 7 jours , des lymphocytes T ont été prélevés dans la rate de la souris s . Ils sont appelés :    Lymphocyte T de la souris S après l’injection de LCM. 

   
En fin, des tests ont été réalisés sur les lymphocytes T prélevés avant et après l’injection du virus LCM, après les avoir transférés sur des milieux de culture différents.
Les résultats sont représentés ci-dessus.


1-  Comment expliquer la lyse ( destruction) des cellules nerveuses dans le milieu 1  et la non-lyse dans les 3 autres milieux?
2- Quelles sont les conclusions tirées de l'expérience de chaque milieu?

(A écrire) 
2 – réponse immunitaire à médiation cellulaire
        En cas d’infections par des virus (virus de la grippe , VIH…), ou par des bactéries intracellulaires (comme les bacilles de koch responsable de la tuberculose) ou en cas de présence des cellules cancérigènes ou d’une façon générale la présence des cellules infectées, une autre réaction immunitaire intervient c’est la réponse immunitaire à médiation cellulaire.
Au cours de la réponse immunitaire cellulaire, le macrophages présente l’antigène à un type de lymphocyte appelé lymphocyte T ( LT) qui s’active en donnant :
Des lymphocytes T mémoires qui ont un rôle dans des réponses immunitaires ultérieures par le même antigène.
Des lymphocytes T 8 qui se multiplient et se différencient en lymphocytes T cytotoxiques (Tc) (lymphocytes T tueurs ) qui se fixent sur les cellules infectées  et les détruisent ( lysent).
C’est-à-dire  les lymphocytes Tc détruisent les cellules infectées.

L’immunité à médiation cellulaire est lente, spécifique, acquise et elle a une mémoire immunitaire.

III – Les organes lymphoïdes et la coopération cellulaire au cours de la réponse immunitaire.


1- Les organes lymphoïdes


Les organes lymphoïdes sont la moelle osseuse,le thymus ,la rate et les ganglions lymphatiques.
Toutes les cellules sanguines, dont les cellules immunitaires (macrophages, lymphocytes (T4 ;T8 ;B), granulocytes) sont issues des cellules souches de la moelle osseuse rouge.
Les lymphocytes B naissent et deviennent mûrs au niveau de la moelle osseuse, alors que les lymphocytes T se forment dans la moelle osseuse et mûrissent au niveau du thymus.
Les lymphocytes B et T mûrs migrent via le sang et la lymphe  vers la rate et les ganglions lymphatiques en attente d’un antigène qui les active.

 2-   La coopération cellulaire :





La réponse immunitaire demande et nécessite une coopération (synergie) entre les macrophages, les lymphocytes B et les lymphocytes T. Les macrophages phagocytent l’antigène et le présentent aux lymphocytes T4(lymphocyte T auxiliaire) qui prolifèrent et sécrètent des interleukines qui activent les lymphocytes B et les lymphocytes T8.
Les lymphocytes B se transforment en plasmocytes (= lymphocytes B sécréteurs d’anticorps).


Les lymphocytes T8 se transforment T tueurs (lymphocytes T cytotoxiques).


 IV- Les aides aux système immunitaire.
Malgré la présence du système immunitaire, il arrive dans certains cas d’être incapable  de défendre l’organisme contre les infections microbiennes pathogènes. D’où la nécessité de lui venir en aide par des pratiques médicales  préventives et curatives.
1-  Les moyens préventifs :
Ce sont des techniques utilisés avant l’accès des micro-organismes à l’organisme.
L’asepsie : consiste à empêcher la contamination d’une zone (bloc opératoire…)  ou d’une surface (seringues, matériel de chirurgie…) par des micro-organismes.
L’antisepsie : est une méthode curative et préventive  qui vise à détruire  les microorganismes responsables de l’infection (plaie) par utilisation des produits antiseptiques comme l’alcool, l’eau oxygénée …. L’antisepsie permet de désinfecter les plaies.
La vaccination : est une méthode préventive qui consiste à inoculer (injecter) un antigène rendu inoffensif (anatoxines, fragments des microorganismes et vieille culture des bactéries)  pour provoquer la formation des lymphocytes mémoires dirigés contre le même antigène. Lors d’un rencontre futur avec le même antigène, la réponse immunitaire sera alors plus rapide et plus efficace.

2 – les méthodes curatives :
Elles sont utilisées suite à une infection par des microorganismes.
La sérothérapie C’est l’injection d’un sérum  contenant des anticorps spécifiques à un antigène donné. Ce sérum provient d’un sujet immunisé contre le même antigène.

Les antibiotiques sont utilisés pour traiter les maladies infectieuses.
3- Comparaison entre la vaccination et la sérothérapie.
 vaccination
sérothérapie
active
Passive
spécifique
spécifique
Permanente
provisoire
préventive
curative



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