vendredi 7 mai 2021

Fossiles- échelle stratigraphique- cycle sédimentaire.

 

Chapitre 3                Importance des fossiles- l’échelle stratigraphique- cycle sédimentaire

Situation problème :

 Les sédiments se déposent dans des bassins sédimentaires sous forme de couches superposées horizontales et forment des roches sédimentaires. Ces derniers peuvent contenir des restes des êtres vivants appelés des fossiles.

I -  Qu’est-ce qu’un fossile ? quelle est l’importance des fossiles ?

Les fossiles sont des restes ses êtres vivants (os, dents, coquilles, tronc des arbres….) ou leurs empreintes  enfouis  à l’intérieur des sédiments après leurs morts.

La paléontologie est la discipline qui étudie les fossiles   et les restes des êtres vivants du passé.

On distingue deux types de fossiles :

-          Fossiles  stratigraphiques : Ce sont des fossiles des êtres vivants qui ont vécu une période géologique limitée et ils se sont éteints, et ils ont une répartition sur une vaste aire géographique. Exemple les trilobites, les goniatites,….

-          Fossiles de faciès : Ce sont des fossiles des êtres vivants qui ont vécu de longues périodes géologiques et se représentés actuellement par des formes similaires qui permettent de reconnaitre le milieu et les conditions de dépôt anciens des roches sédimentaires. Ils ont une répartition géographique limitée. Exemple oursin, pecten…..

Selon le principe d’actualisme, la comparaison des fossiles de faciès avec leurs homologues actuels (=êtres vivants proches aux fossiles) permet de  révéler le milieu et les conditions de dépôt anciens.

Réponses immunitaires

 

Chapitre 4:                    Réponses immunitaires

Situation problème

Les agents pathogènes, bactérie, virus... présent dans le milieu environnant sont capables de franchir les barrières de l'organisme et déclencher des maladies. l'organisme est doté d'un système immunitaire, qui lui permet de se défendre pour conserver son intégrité.
   QUELS SONT LES MOYENS ET LES MÉCANISMES DE DÉFENSE DE L'ORGANISME ?

I -  Qu'est ce que l'immunité naturelle et comment se fait- elle?

  1  -Les barrières naturelles de l'organisme.

       Malgré la présence des agents pathogènes dans notre environnement; le corps humain  est doté des barrières naturelles qui les empêchent de pénétrer dans son intérieur . Elles sont de deux types:
       Barrières mécaniques ou physiquesqui sont la peau, les poils et les muqueuses des parois internes des voies respiratoires, digestives et uro-génitales.
       Barrières chimiques : se sont des sécrétions contenant des substances chimiques ( acides et enzymes) qui tuent les micro-organismes, comme la sueur les larmes la salive les sécrétions de l'estomac et de vagin..

    2 - Réponse immunitaire naturelle.

          Suite à une lésion ou brûlure de la peau ( plaie),les microbes pathogènes ( agents étrangers ) pénètrent dans l'organisme et y trouvent des conditions favorables qui favorisent leur multiplication c'est l'infection. 
           la réponse immunitaire naturelle se fait par une réaction inflammatoire locale et la phagocytose 

               a- Réponse inflammatoire locale.

   Au niveau de l'infection, l'organisme  manifeste une réaction inflammatoire locale qui se caractérise par la rougeur, le gonflement, la douleur et l'augmentation de la la température.
la rougeur est due à la dilatation des vaisseaux sanguins au niveau de la zone infectée.
le gonflement est apparue suite au passage de plasma du sang vers la zone infectée où il y a des agents étrangers.

       b- Phagocytose

Attirés sur les le lieu d'infection, les polynucléaires et les macrophages  ( globules blancs)  sortent des vaisseaux sanguins vers la zone contaminée, absorbent, digèrent les bactéries et expulsent leurs débris , c'est la phagocytose.  Ces globules blancs sont appelés donc les phagocytes.

  REMARQUE:
   les leucocytes  ( globules blancs) sont des cellules immunitaires, ils sont de trois types: les polynucléaires ( granulocytes) , les lymphocytes et les monocytes (macrophages).
   les polynucléaires et les macrophages réalisent la phagocytose, c'est pour cela elles s'appellent des phagocytes.
 Conclusion:
L'immunité naturelle est locale,  non spécifique et rapide et innée.
 -   Locale :   elle à lieu dans la zone infectée.
 -   Non spécifique:   elle détruit et élimine tous les types de microbes sans distinction.
 -   Rapide et immédiate:    elle se fait directement suite à l'infection (dans un plaie).
  -  Innée ( non acquise): elle se trouve dans l'organisme depuis sa naissance. 



II- Qu'est ce que l'immunité acquise et quelles sont ses caractéristiques?



Un antigène, est un corps étranger à l’organisme qui induit à une réponse immunitaire.il peut s’agir d’un microbe, comme un virus une bactérie ou un champignon….
Le sérum est un liquide issue de la filtration du sang coagulé. Il est dépourvu des cellules sanguines et contient des anticorps.
1-     Réponse immunitaire spécifique à médiation humorale  
    
                    a- les étapes de la réponse immunitaire humorale (voir dessin ci dessus)

La réponse immunitaire humorale se fait par une succession d'événements:
-Reconnaissance de l'antigène par un lymphocyte B spécifique
-Prolifération clonale c'est à dire multiplication du lymphocyte B spécifique à l'antigène
-Différenciation des lymphocytes B en plasmocytes ( lymphocytes B sécréteurs des anticorps)
-Formation du complexe immun ( complexe antigène-anticorps) assurant la neutralisation des de l'antigène.
- Phagocytose de complexe immun par les macrophages. (voir schéma)
                   b-  Conclusion
L'immunité humorale ou immunité à médiation humorale ou immunité à voie humorale est une réponse immunitaire qui se fait par des anticorps qui neutralisent les antigènes. Les anticorps sont sécrétés par les plasmocytes (les lymphocytes B sécréteurs des anticorps) . 
la réponse immunitaire humorale est spécifique, lente, acquise; et elle a une mémoire immunitaire .
Spécifique car elle cible un type déterminé d'antigène.
Acquise (adaptative) : elle est acquise suite au contact avec des antigènes.
Lymphocyte B (LB) mémoire garde les informations sur l'antigène. si cet antigène infecte une nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup rapide. Son rôle donc c'est de protéger l'organisme contre une attaque ultérieure par le même antigène. (voir exercice intégré)
 
2 – réponse immunitaire à médiation cellulaire
        En cas d’infections par des virus (virus de la grippe , VIH…), ou par des bactéries intracellulaires (comme les bacilles de koch responsable de la tuberculose) ou en cas de présence des cellules cancérigènes ou d’une façon générale la présence des cellules infectées, une autre réaction immunitaire intervient c’est la réponse immunitaire à médiation cellulaire.
Au cours de la réponse immunitaire cellulaire, le macrophages présente l’antigène à un type de lymphocyte appelé lymphocyte T ( LT) qui s’active en donnant :
Des lymphocytes T mémoires qui ont un rôle dans des réponses immunitaires ultérieures par le même antigène.
Des lymphocytes T 8 qui se multiplient et se différencient en lymphocytes T cytotoxiques (Tc) (lymphocytes T tueurs ) qui se fixent sur les cellules infectées  et les détruisent ( lysent).
C’est-à-dire  les lymphocytes Tc détruisent les cellules infectées, ce phénomène s'appelle cytotoxicité  (voir schéma)

L’immunité à médiation cellulaire est lente, spécifique, acquise et elle a une mémoire immunitaire.

III – Les organes lymphoïdes et la coopération cellulaire au cours de la réponse immunitaire.


1- Les organes lymphoïdes



Les organes lymphoïdes sont la moelle osseuse, le thymus ,la rate et les ganglions lymphatiques.
Toutes les cellules sanguines, dont les cellules immunitaires ( phagocytes, lymphocytes (T4 ;T8 ;B), sont issues des cellules souches de la moelle osseuse rouge.
Les lymphocytes B naissent et deviennent mûrs au niveau de la moelle osseuse, alors que les lymphocytes T se forment dans la moelle osseuse et mûrissent au niveau du thymus.
Les lymphocytes B et T mûrs migrent via le sang et la lymphe  vers la rate et les ganglions lymphatiques en attente d’un antigène qui les active.

 2-   La coopération cellulaire :

La réponse immunitaire demande et nécessite une coopération (synergie) entre les macrophages, les lymphocytes B et les lymphocytes T. Les macrophages phagocytent l’antigène et le présentent aux lymphocytes T4(lymphocyte T auxiliaire) qui prolifèrent et sécrètent des interleukines qui activent les lymphocytes B et les lymphocytes T8.
Les lymphocytes B se transforment en plasmocytes (= lymphocytes B sécréteurs d’anticorps).
Les lymphocytes T8 se transforment T tueurs (lymphocytes T cytotoxiques) .

Remarque:
les lymphocytes T cytotoxiques (Tc)  s'appellent aussi les lymphocytes T tueuses.
                            shcéma de la coopération cellulaire au cours de l'immunité


                         CORRECTION PAGE 116/


1-  la réponse immunitaire du premier contact avec l'antigène est lente et faible en comparaison avec la réponse du deuxième contact qui immédiate et produit beaucoup d'anticorps.
2 - car c'est une immunité lente qui demande 7 jours pour l'activation et la différenciation d'une lymphocyte B en plasmocytes sécréteurs des anticorps. 
3 - Rapide à cause de la présence d'un lymphocyte B mémoire dans le sang qui est activé directement lors du deuxième contact (réponse secondaire)
4- Réponse immunitaire à médiation humorale: elle a une mémoire immunitaire. son rôle est la fabrication des anticorps par les lymphocytes B qui neutralisent les antigènes.

CORRECTION  page  118

ICI :  Il s'agit de l'immunité cellulaire puisqu' il y a des cellules infectées par le virus LCM.

1-  lyse des cellules infectées par LCM dans l'expérience 2 et pas de lyse de ces cellules dans l'expérience 1. Les lymphocytes T prélevés après injection du virus LCM ont acquis l'immunité conte le virus LCM et ils ont détruit les cellules infectées par ce virus.
Donc l'immunité cellulaire est acquise.
2- les lymphocytes T détruisent (lysent) les cellules infectées par le virus LCM  et non pas les cellules infectées par le virus de la vaccine. donc l'immunité cellulaire est spécifique. 

CORRECTION PAGE 122


Les conclusions:
Lot 1 : l'irradiation a détruit tous les lymphocytes y compris les lymphocytes B 
Lot 2 : Les lymphocytes B seuls ne produisent pas d'anticorps. 
Lot 3 : les lymphocytes T ne produisent pas d'anticorps.
Lot 4 : Il y a une coopération entre des lymphocytes B et des lymphocytes T pour la production des anticorps.
Lot 5 : Expérience témoin.